Troisième mouvement Couché sur un lit, un crucifix entre les mains, le père expire. LE PERE Occupe toi de ta mère, toi seul le peux. T’as pas de femme, pas d’enfant, pas de maison … Tu vas pas abandonner ta mère. Du repos, voilà ce qu’il lui faut, du...

La vie c’est pas des pleins de misère. On est là, on respire, on regarde les gens vivrent et on se dit : “C’est ça, et ben vaut mieux foutre le camp.” J’ai des idées bizarres qui courent dans ma tête, qui me chose, qui dérangent et qui font mal à l’estomac....

Toi, … instants magiques, suaves, sensuels … sauvages … musicaux … une odeur qui me transporte, qui m’élève. Je te découvre, chaque jour, chaque nuit …… cet amour pour toi… cette sensation qui m’habille … mes émotions, mes sens, ma foi pour ces instants...

L’homme marteau frappe encore Sur nos crânes bosselés, Il nous dit quoi penser ! Ses mots sont les notres A ce qu’il dit. Mon soleil se mouche D’un rhume de solitude, La haine me paresse. Au milieu de mon combat Loge la nausée. La rue est timide Encore...

Dehors, les tristes célibataires aux paupières closes, marchent à tâtons. Les chambres sont vides ... sans bruit. Ils prennent leurs repas avec sur la table, le livre de leurs journées, dont ils feuillettent les heures. Les gestes se répètent depuis plusieurs...

L’homme marteau frappe encore Sur nos crânes bosselés, Il nous dit quoi penser ! Ses mots sont les notres A ce qu’il dit. Mon soleil se mouche D’un rhume de solitude, La haine me paresse. Au milieu de mon combat Loge la nausée. La rue est timide Encore...

Eh ! Toi ma belle, t’as foutu l’camp J’suis libéré et bien content, Je ne suis plus le prisonnier De tes baisers empoisonnés. Tu peux rester dans ton sommeil Tu faisais d’l’ombre à mon soleil, Demain la vie m’ouvre les bras Marchant tout droit et loin...

RENE C’est le fusil de l’oncle … Y l’avait toujours avec lui pendant la guerre, sauf le jour où il est mort, en avril quarante cinq quand j’avais sept ans. Il est resté là, dans la cuisine, à côté du placard des conserves. La mamette elle a pleuré, le...

A la nuit, Silence. Funambule rêveur Sur corde raide, Note étouffée Sur harpe bleue. Un coeur crisse Comme pas sur neige, Et tout est à refaire. Pierre concassée Dans main d’argile, Silhouette sur écran noir ; Natapa na yatava Monsieur Artaud. .

Ailleurs, … instants d’un autre temps, d’une autre contrée … sauvage … musicale … une odeur qui te transporte, qui t’élève. J’ai découvert qui vous étiez lors de ce voyage au Mexique, instant rouge, où nous évoquions la peinture de Diego Rivera. Trop...